L’autoentreprise face à l’impôt : les points à connaître !

Créer son autoentreprise présente de nombreux avantages en dehors du simple fait de pouvoir entreprendre facilement par rapport aux sociétés classiques. En plus, les démarches administratives sont plus simplifiées en termes de création d’entreprises proprement dite.

Mais le plus grand avantage pour toute entreprise d’avoir un statut d’autoentreprise réside au niveau de la fiscalité. Bien qu’imposable comme toute autre société, l’autoentreprise a en effet droit à un régime fiscal largement simplifié et bénéficie donc d’obligations comptables allégées.

Quel genre d’impôts l’autoentrepreneur doit-il payer ?

Comme nous l’avons dit plus haut, l’autoentreprise est soumise à une fiscalité allégée. Le fait est que, contrairement aux sociétés classiques, l’autoentrepreneur paie ses impôts uniquement en fonction de son chiffre d’affaires (somme totale de toutes les entrées d’argent), ce qui s’avère être très avantageux pour lui.

En d’autres termes, le montant des impôts à payer par une autoentreprise n’est pas calculé par rapport au montant des charges réelles de cette dernière. C’est également le cas des cotisations sociales obligatoires dont le montant est là encore proportionnel au chiffre d’affaires de l’autoentreprise.

Autre point important à préciser, qui n’est autre que l’un des grands avantages du statut d’autoentreprise, c’est que l’entreprise en question est exemptée de TVA. Ainsi, s’il s’agit d’une autoentreprise qui vend des produits, les clients de l’entreprise ne paient pas de taxe sur la valeur ajoutée.

Les obligations de l’autoentreprise

Avant de se lancer dans l’autoentrepreneuriat, il est important de connaître quelques règles à suivre, ou plutôt quelques obligations à respecter. Des professionnels comme le site https://pole-autoentrepreneur.com proposent d’ailleurs de vous renseigner à ce sujet afin de vous faciliter encore plus la tâche.

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Déclaration du chiffre d’affaires

Sachant que l’autoentrepreneur paie ses impôts en fonction de son chiffre d’affaires, il est donc dans l’obligation de déclarer ce dernier. Et cela se fait de deux manières différentes : soit tous les mois, soit tous les trois mois. Si vous venez donc de créer votre autoentreprise, pensez à vous acquitter de vos premières obligations fiscales au plus tard trois mois après la date de création.

La déclaration du chiffre d’affaires pour une autoentreprise se fait désormais en ligne, et cela depuis le 1er janvier 2019. Les autoentreprises doivent également payer leurs cotisations directement sur internet. Pour tout cela, il vous faut ouvrir un compte sur le site officiel de l’autoentrepreneur géré par l’URSSAF et y créer un compte rattaché à votre autoentreprise. Pour simplifier encore plus les choses, l’URSSAF a également créé une application mobile dédiée aux autoentrepreneurs.

Le seuil de chiffre d’affaires

Il est également très important de savoir que toute autoentreprise est soumise à une limite en termes de chiffre d’affaires. Cette limite ou seuil de chiffre d’affaires varie en fonction du type d’activité : 70 000 € pour les activités libérales et les prestations de services, et 170 000 € pour les activités commerciales et les prestations d’hébergement.

Si ce seuil de chiffre d’affaires est dépassé, alors l’autoentreprise perd son statut et devient une société « normale ». Elle sera en conséquence imposée de la même manière qu’une entreprise individuelle classique.