Cybercriminalité

L’avancée des nouvelles technologies ou l’émergence de la cybercriminalité

Ces 20 dernière années, l’avancée constante d’Internet a entrainé le développement d’une nouvelle criminalité appelée « cybercriminalité ». Et cette criminalité n’épargne personne : particuliers, entreprises, Administrations, tant de cibles pour les délinquants de la toile.

La Cybercriminalité, pourquoi et comment ?

Le Ministère de l’Intérieur définit la cybercriminalité comme l’ensemble des infractions pénales commises sur le réseau Internet.

La cybercriminalité est polymorphe et peut frapper n’importe où, n’importe quand.

Le but est d’obtenir des données personnelles. Outre les hackers qui « jouent » pour mettre à l’épreuve leurs compétences, défier les systèmes les plus sécurisés, d’autres criminels vont plus loin. Leur but, obtenir des données bancaires, des identifiants et mots de passe de connexion.

N’avez-vous jamais entendu parler de Phishing ou de Rensomware ?

Le phishing, appelé hameçonnage ou filoutage est cette pratique visant à vous faire dévoiler des données personnelles en se faisant passer pour une Administration ou une entreprise. Vous pensez remplir ce questionnaire pour le centre des impôts, mais en réalité le questionnaire est destiné à un délinquant virtuel mais bien réel.

Le Ransomware appelé rançongiciel est un de ces logiciels qui cryptent vos données et vous demandent de l’argent pour vous permettre le déblocage. Intrusif, il pénètre par exemple votre ordinateur et vous empêche l’accès à vos documents, aux photos, en fait à toutes vos données.

Malgré les campagnes d’informations, de prévention, les arnaques se multiplient et les peines aussi.

 

Que peuvent faire les victimes ?

La victime doit, en premier lieu, aller au Commissariat ou à la gendarmerie pour y déposer plainte, sinon adresser un courrier au Procureur de la République auprès du Tribunal de Grande Instance.

Qui dit criminalité, dit sanctions

Les délits les plus courants sont ceux qui ont pour objet le vol et le chantage.

Ces délits répondent de l’article 323-1 et suivants du Code Pénal.

Des peines qui, selon la nature du délit, vont de 2 à 5 ans d’emprisonnement et de 60 000 à 300 000 euros d’amende.

Et la cybercriminalité ne s’arrête pas à ces deux pratiques courantes, le téléchargement illégal, le cyberproxénétisme, le crak de logiciels, le spamming… sont autant de pratiques de cybercriminalité.